La Journée africaine de la sécurité routière est un événement annuel institué par la Décision EX.CL/Dec.682(XX) du Conseil Exécutif de l’Union Africaine, en réponse aux préoccupations croissantes des gouvernements et des secteurs de la santé publique vis-à-vis du problème des traumatismes dus aux accidents de la circulation.

A l’instar du district d’Abidjan, des manifestations éclatées se sont déroulées dans les Directions Régionales des Transports d’Abengourou et Bouaké le vendredi 13 et dimanche 15 novembre 2020 sous le thème, « Covid-19, sécurité routière et cohésion sociale ».

L’édition 2020, qui marque la 9ème célébration, a été essentiellement marquée par des cérémonies officielles de sensibilisation dans les lieux de culte (églises et mosquées) sur la sécurité routière, précisément à la grande mosquée, à l’église centre des Assemblées de Dieu au quartier Baoulékro pour Abengourou et à Bouaké respectivement à la mosquée YA-SIN sise au quartier SOCOPAO et à l’église CMA de Bouaké-Air France.

A l’occasion, le message n’a pas varié, les guides religieux avec l’appui des responsables locaux du Ministère des Transports ont sensibilisé les fidèles des différentes communautés pour qu’ils soient des ambassadeurs de la sécurité routière, estimant qu’ensemble « nous avons tous, obligation d’œuvrer pour que les automobilistes, les motocyclistes et les piétons se partagent sans problème la route qui reste un espace public » , car diront-ils, la responsabilité de toute la société est engagée.

La Côte d’Ivoire enregistre depuis 2017, en moyenne, 12000 accidents par an,1 400 tués et 20 000 blessés. Et ces accidents sont pour la plupart dus aux facteurs humains comme le précise le rapport de l’Office de la Sécurité routière. En réponse, l’État a lancé la réforme dans le secteur des transports, notamment en ce qui concerne le permis de conduire, la professionnalisation du secteur des transports, le renforcement des capacités des auto-écoles et de leurs moniteurs, et la formation continue des chauffeurs professionnels.