Renouvellement du parc automobile/ Les acteurs évaluent la phase 1 du programme

Renouvellement du parc automobile/ Les acteurs évaluent la phase 1 du programme
La phase 1 du microprojet des véhicules de marque Ashok-Leyland est au centre d’un séminaire organisé par le Fonds de Développement du Transport Routier (FDTR). Cette rencontre a débuté ce jeudi 15 avril 2021 à Yamoussoukro. La cérémonie d’ouverture s'est déroulée en présence du Directeur de cabinet du Ministère des Transports, M. Ahmed Diomandé, qui représentait le Ministre des Transports M. Amadou Koné, de M. Kessa Godo Benjamin, Sous-préfet de Yamoussoukro, représentant le préfet de région, de Gbeugre Agba Wilson, représentant le maire de la commune et de 140 acteurs du transport routier.
« Au cours de ce séminaire il s’agira de faire le diagnostic de l’ensemble du processus du programme de renouvellement du parc automobile du transport routier et de définir les grandes orientations pour la suite du projet au regard des défis liés à la modernisation du transport routier », a expliqué le Directeur Général du Fonds de Développement du Transport Routier, Kouyaté Mohamed.
Initié par le gouvernement ivoirien, le programme de renouvellement du parc automobile vise à équiper le secteur en véhicules neufs, d’assainir et de professionnaliser le milieu, de lutter contre les accidents de la circulation, de la pollution de l’environnement, d’améliorer la rentabilité de l’activité et le confort des populations dans le sous-secteur avec pour objectif d’insuffler un plus grand dynamisme de modernisation.
A l’ouverture des travaux le Directeur de cabinet du Ministère des Transports, au nom du Ministre Amadou Koné, s’est félicité de la tenue de ces assises et des efforts fournis par les acteurs au cours de la première phase malgré plusieurs difficultés rencontrées. « En dépit des difficultés, la mise à disposition de 832 véhicules dans les différentes régions du pays a été effective, contribuant ainsi au renforcement du parc automobile et à l’amélioration des conditions de travail des acteurs. Et comme pour tout projet, il faut à un moment donné s’arrêter pour faire le point, faire les réglages qui s’imposent avant de continuer, c’est une pratique de bonne gouvernance », a-t-il fait savoir.
Selon lui donc, ce sont tous ces enjeux et défis à relever par tous les acteurs de la chaîne qui justifient l’organisation de ce séminaire, qui devra permettre à chaque maillon d’être au même niveau d’information pour amorcer la deuxième phase de l’opération.
Le séminaire de Yamoussoukro se déroulera en plénière sur deux jours et sera meublé par des présentations suivies d’échanges.